LA VUE SE FAIT PLUS CLAIRE ET SES ARBRES SONT FANTASTIQUES
Quelle belle journée !!! ce matin, j'ai eu la chance et le bonheur de commencer en lisant vos mots chaleureux et encourageants. C'est vrai, ce journal je le tiens pour vous, et il est important pour moi de savoir un peu à qui j'écris, qui lit mes mots. Je ne cherche pas à ce qu'on aime ou pire, qu'on m'aime, mais le seul témoin/repère est ce petit clic sur j'aime, c'est important, comme cela je sais qui est au bout de la ligne et je pense à eux quand j'écris , à vous. Merci de vos beaux mots donc.
On aurait dit aujourd'hui que Boussac était aux mains des ados uniquement, drôle de sensations, les seuls à bouger, à occuper la petite bourgade, à écouter de la musique, rouler sur une roue, se rassembler et parler fort, à ne surtout pas porter de masques, un peu de vie mais tournée vers eux comme si ils avaient pris le pouvoir. Drôle de sensation, comme dans un film d'anticipation. C'est les vacances et il ne doit pas y avoir beaucoup d'activités, surtout en cette période de distance (eux ne l'ont pas entre eux et c'est tant mieux). J'avais rendez vous à l'atelier vers 15 h, arrivé un peu avant l'arrivée de Cathy et d'Isabelle, j'ai commencé à faire exister le tronc et la ramure en beau marron, dans l'arbre déjà vêtu de ses belles feuilles. Les deux amies ont créé une sacré belle ambiance d'atelier avec une sacré belle énergie. Je leur fait entièrement confiance et je ne le regrette vraiment pas. Pendant que le feuillage aux formes épineuses se posait, mon arbre de droite prenait corps, long travail au pinceau fin mais le résultat en vaut la peine, j'aime cela. D'entendre mes camarades d'atelier exprimer leur contentement, dans le moment partagé mais surtout dans la découverte du résultat m'a fait chaud au coeur. J'ai motivé Isabelle maitresse en feuilles à qui je laisse entière liberté, de revenir demain pour commencer à poser le feuillage de l'autre pièce A MON SEUL DESIR qui regarde, jaloux sa copine LA VUE exister d'une belle façon. Après le départ de ces dames joyeuses, j'ai terminé mon arbre et commencer l'autre. Encre, feuilles, fond se conjuguent à merveille pour l'instant. Je vais vite trouver et poser la couleur de ma licorne, une couleur claire et lumineuse. Il va bien falloir que je m'occupe de LA DAME, le moment arrive, il s'impose. En rentrant, je n'ai croisé que la jeunesse boussaquine, avec un rappel sous la fenêtre accompagné d'un rap à la française, oui, il n'y a qu'eux qui osent le groupe, c'est flagrant ici.
Avec Juliette nous étions invités à quelques kilomètres de Boussac, dans un tout petit hameau où habitent Jean François et Cécile qui sont déjà passés à l'atelier pour oeuvrer, et leurs deux fils Robin et Elias. Super soirée chaleureuse, bonne nourriture, rires, bon partage simple comme je les chéris. J'ai visité l'atelier de Jean François qui est créateur de bijoux, j'aime tellement les ateliers. Pleins de questions plein de réponses de comment ça marche, méthodes, outils, actions, de nouvelles découvertes, un autre univers. Beau moment, je sais que j'y remettrai les pieds. Cela m'a procuré beaucoup de joie de vivre ce moment familial et amical, d'être aussi avec Juliette autour d'une table. Ah ! les tables, je vous graves, vous colle du papier peint, vous colorie, mais quel plaisir de vous vivre dans votre fonction de partage, autour de vous on aime se poser et refaire le monde en rigolant. Jeudi, Elias, Robin et leur père viendront à l'atelier travailler avec moi, je vais leur trouver une action agréable et gratifiante avec la couleur, un bon moment en perspective. Il me tarde déjà demain pour finir l'autre arbre et voir ceux de l'autre tableau porter des couleurs feuillues. L'affaire avance bien mais il reste beaucoup encore.
Hier, dans ma petite solitude, sur les conseils de Damien, je me suis promené vers la rivière, derrière le château, belle balade dans cet espace qui n'a rien à voir avec ce que j'ai sous les yeux chaque jour. L'autre côté de Boussac, si tu ne sais le pas, tu ne le devines pas. J'y retournerai, au bord de l'ancien moulin, au pied de l'imposant château, au son envoutant de la petite rivière... j'y reviendrai, c'est sûr.
Des pieds m'attendent pour ma série sur cartes, allez, j'y vais.
à demain avec le sourire.