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19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 23:38
LES PIEDS DANS LA CHAMBRE DE GEORGES
Ici à Boussac j'ai tendance à me lever vers 9h, peut-être la lumière, les bruits de la vie des cafés sur la place, je n'en sais rien. Cela ne m'empêche pas de trainer longtemps en étirant voluptueusement mon petit déjeuner, je sais bien faire cela... Pas de rendez vous que je sache aujourd'hui, j'avancerai seul à l'atelier, cela ne me dérange pas de ne pas savoir la vie, le jour...improvisation avec art, mon métier de vivant. Je me suis juste promis que seul ou accompagné, les fonds des 2 futurs tableaux à la Dame seront prêts, quoi qu'il arrive. C'est en retrouvant mes camarades Juliette et Damien qui me reçoivent en leurs murs, juste avant de retourner grignoter plutôt végétal, que j'ai évoqué mon désir de visiter 25 ans après le château où Georges Sand avait découvert les célèbres tapisseries de la Dame à la Licorne, cachées derrière des boiseries, on ne sait pourquoi. Juliette m'a arrangé le rendez vous et j'ai pu rejoindre un groupe de visiteurs pour la visite. Un plaisir d'y être, mais j'avoue l'envie d'être seul et de me promener à ma guise, l'envie de toucher, de m'approcher un peu plus de tous ces objets collectés, mais j'étais heureux d'y être.
J'avais un vague souvenir de 25 ans de la chambre de Georges Sand, j'ai pu y remettre les pieds, petit lit, petit boudoir. J'aime bien l'idée qu'elle s'y soit refugiée lors d'une grosse épidémie pendant plusieurs semaines, toute confinée avec son fils je crois. J'ai appris ces jours ci que depuis le confinement, beaucoup de vieilles maisons dans des hameaux se vendent facilement à petits prix. D'ailleurs, les personnes que je rencontre, un peu comme dans les Landes, viennent de grosses villes ou en sont revenues et heureuses de ce choix. J'ai quand même pu prendre un peu mes aises autour de cette visite, me démarquant des autres, comme un connaisseur du sujet. L'après midi est passée à digérer toutes ces impressions, protégé de la chaleur dans ma résidence, avant de me décider, seul, à reprendre mes activités de colleur de fond de tableaux, version papiers peints, la ville passant au soir, la bonne heure. 2 chats gris m'attendaient sur la petite place, comme les gardiens du territoire, j'étais chez eux, respect, j'aime tellement les chats, alors... comme une Bienvenue j'ai ouvert le lieu accompagné par les yeux félins.
Et, magie de la vie, juste après les chats, arrive Jean François, créateur de bijoux avec qui j'avais naturellement accroché 2 jours avant, comme si nous avions rendez vous (je réclamais son numéro de tél. quelques heures auparavant). Nous voilà rapidement à œuvrer sur le fond, de façon efficace et très sympathique, nous rencontrant un peu plus dans l'échange de nos vies mais comme si nous nous connaissions déjà depuis longtemps.. j'aime ces moments cadeaux dans la simplicité de l'être. Heureux de notre travail, des choix faits que je terminerai demain, nous nous sommes quitté, le bon sourire affiché, nous nous retrouverons en octobre, pour mon retour plus long. Demain je finirai avec lui ou avec son ombre plutôt. Je commence à m'installer, j'ai mes marques, mes chemins, mes repères, tout est simple... mais je repars lundi pour mieux revenir. Le projet est bien lancé et de bonnes heures de partages sympathiques m'attendent, nous attendent. La Dame est bien de retour... et c'est tant mieux.
à demain alors...
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17 septembre 2020 4 17 /09 /septembre /2020 21:26

SOUS MES OREILLES, LE MARCHE DU JEUDI

Ma résidence d'artiste est au coeur de la ville, sur la place, c'est une chance. Le jeudi anime la vie ici, très tôt dés l'installation et l'animation du marché, de réveils en ré endormissements, brouhaha montant crescendo jusqu'à décider enfin de mettre pieds à terre et d'honorer mon premier rendez vous avec Manon. La chanson à fond, dehors était Seul sur le sable de Rock Voisine, entêtante à souhait, je m'en serais passé mais ça aide à se bouger. Ma culture musicale est très rock, mais jamais jusqu'à Voisine.

Rendez vous au café avec Juliette et la Manon dans le café sous la fenêtre, au coeur de la vie d'ici, pour aller retrouver l'atelier et les 2 panneaux au sol, histoire d'avancer. Je ne suis pas un matinal, la machine humaine met du temps à être vraiment là, dans le monde, sauf quand il se doit, c'était le cas et je suis là pour cela. Ponçage en duo pour commencer à échanger, discussion sur les choix des papiers peints, où , lesquels ? comment ? montrer ma façon, faire... laisser l'autre décider et assumer le résultat n'est pas évident, mais j'ai proposé cela, se laisser surprendre et composer dans le collectif, par 2 ou 3 je peux gérer. Un petit tour au marché avant qu'il n'y ait plus rien, au retour où j'avais laissé ces dames, du rose en lé de tapisseries collées, je n'y aurais pas pensé. Pourquoi pas ? me dis je, c'est leur choix. Manger végétarien ensemble, j'essaie un peu plus, puis retour pour optimiser le temps de Manon que je retrouverai en octobre. Par ces temps chauds bouillants, la sieste s'imposait pendant la disparition du marché. Dernier passage dans le nouvel atelier près du château pour terminer le fond du premier panneau, prêt à recevoir toute une histoire, celle de la VUE, un des 5 sens choisi. Il me tarde déjà demain pour le découvrir avec du recul et envisager le second, seul ou accompagné, de toutes façons j'avancerai.

En Creuse, un projet peut en cacher un autre, on ne sait jamais. J'avais rendez vous avec Martine, responsable de projets culturels pour la ville de Gouzon, à 20 km de Boussac. Une belle rencontre pleine d'évidence (en tout bien tout honneur comme on dit), devant un verre à la fraîche, près du site des Pierres Jaumatres grâce à qui ma présence ici et l'envie d'y séjourner pour y créer n'existerait pas, il est magique ce chaos, il faut le connaitre, simple et mystérieux. Je n'avais ABSOLUMENT aucune idée de mon dimanche creusois futur, maintenant je sais que je visiterai en voiture de collection les sites alentours et visiterai quelques églises aux fresques réputées, de belles rencontres en perspectives, dans l'idée aussi d'y développer un projet futur. Affaire à suivre...

Petit à petit je me sépare de Bordeaux où je vis depuis 1982 (école des Beaux Arts), je ne m'y sens plus à ma place, n'y ai plus grand chose à faire, je fais parti des meubles, c'est l'impression que j'ai. Je m'extrais de cette gangue pour exister ailleurs et retrouver l'artiste nomade qui peut agir et inventer des projets avec d'autres. Besoin d'aventures que je n'ai plus depuis un bon moment en Gironde, le monde est si vaste et d'autres territoires m'attendent, alors....

à demain pour la suite ?

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16 septembre 2020 3 16 /09 /septembre /2020 23:13

UN ATELIER A QUELQUES MÈTRES DU CHÂTEAU, ENFIN J'Y SUIS...

Il y a 25 ans, très rapidement j'ai découvert la Creuse et surtout Boussac, son château et pas loin le site des Pierres Jaumatres, un chaos de grosses pierres, le but de mon voyage, que je connaissais par une série de cartes postales de mes collections. A l'époque je voulais absolument y aller, pour voir, comme ça. En très peu de temps en visitant cet imposant château où Georges Sand avait sa chambre, j'apprenais que sur les murs se trouvaient les 6 tentures magnifiques du Moyen âge, celles de la Dame à la Licorne qui maintenant sont à voir au très beau Musée de Cluny à Paris. Achetées par l'état et sauvées grâce à Georges Sand et son ami Prosper Mérimée en 1882, ces 6 tapisseries (les 5 sens + A mon seul désir) font parties de mon musée imaginaire. Avec ce petit paquet d'imaginaire j'ai vite découvert un beau roman champêtre de G. Sand : Jeanne. Ce petit territoire est resté mythique pour moi, je l'ai entretenu de plusieurs façons jusqu'à souhaiter y être invité officiellement comme artiste en résidence pour y créer un projet autour de ces chères tapisseries, Le Retour de la Dame à la Licorne. Je devais commencer pendant notre cher "confinement", m'y voilà enfin, avec un atelier prêté par la ville, juste à l'entrée du château qui a vu tout ce beau monde passer.

Arrivé hier soir par le train, accueilli par Juliette, médiatrice du projet pour son association, j'ai retrouvé mon petit appartement résidence qui donne directement sur la place principale. J'ai désiré créer une oeuvre participative avec quelques personnes volontaires pour mener à bien ce projet, une petite équipe qui aura ses mots à dire dans les choix multiples à faire : la structure des fonds en papiers peints que j'ai apporté, tout ce qui concerne les compositions, les couleurs et j'en passe... Pour l'instant nous travaillerons sur La Vue et sur A mon seul Désir.

Aujourd'hui j'ai fait ma rentrée avec masques oblige, rencontré mes nouveaux compagnons et compagnes de jeux, j'ai montré, expliqué mon travail, parlé du projet, pris des rendez vous, l'affaire est lancée avec le Grand Sourire. Une première semaine là, 2 autres en octobre et une dernière en novembre. Je suis heureux et ému que cette aventure se fasse enfin. Tout à l'heure j'y ai travaillé, seul, les supports sont prêts, demain matin j'ai un premier rendez vous avec Manon pour s'attaquer (avec douceur) aux fonds.

A demain pour la suite... 

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10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 19:53

PORTRAIT D'UN REBELLE RURAL CONFINÉ EN FIN DE ZONE

Depuis que j'écris ce journal de confiné, je me suis plié à la règle de l'attestation de sortie de l'autre côté de la route pour aller au jardin, une des choses les plus ridicules que j'ai du faire. Aujourd'hui, pour ce dernier jour de confinement officiel, je suis sorti sans rien, pour aller voir mes protégées, quel rebelle je fais là, c'est idiot mais ce peu dans cette drôle de période était important. Depuis hier, il pleut, il y a eu le tonnerre et la grêle, je ne savais pas comment j'allais retrouver les jeunes pousses en pleine croissance, je ne savais pas non plus qu'un jour je serais fier du comportement de plantes que je souhaite mener à maturité... et bien c'est fait. Juste une tige de tomate au sol et peut-être 2 feuilles, tout va bien et même mieux, la pluie leur fait un grand bien. C'est hallucinant de voir qu'en quelques heures par exemple, les vrilles des petits pois s'accrochent déjà aux structures en tipis que j'ai installées, que des fleurs arrivent à certaines plantes, j'aime voir cela, c'est simple et magique.

Je suis maintenant sûr de quelque chose, j'aime me promener seul dans le village quand il pleut. Après ma visite potagère et sans attestation (mon seul acte rebelle en 2 mois, moi qui suis de nature insoumise), j'ai continué mon chemin dans la rue principale et sur les allées... quelle paix, quel bonheur simple.

Nous sommes restés enfermés à la maison à ne rien faire d'extraordinaire, à passer les heures. Demain devrait un peu changer la donne, tout à repenser, à remodeler. La vie devrait reprendre un peu, j'ai déjà un rendez vous avec mon super pote Jules ici, demain, mardi un autre avec Mat. au sujet de l'expo chez eux et autres, et jeudi normalement Vincent M. vient, la vraie vie avec de vrais rendez vous avec de vrais amis, ça devrait aller...

J'espère qu'il va arrêter de pleuvoir et qu'il ne va pas y avoir d'inondations, il ne manquerait plus que ça.

Je pense que je vais tenir un Journal d'Ici et de Là, après celui là, il ne sera juste pas tenu à heure presque fixe chaque jour, comme là, et j'y inclurai régulièrement des photographies, cadrages poétiques de mon quotidien, tout est à faire. J'espère simplement que vous me direz si vous lisez que je sache pour combien j'écris, ces mots vous sont destinés.

Non, je ne pourrai pas quitter du jour au lendemain cette période particulière, et ce plaisir pour moi de vous écrire, d'écrire. 55 jours, 55 pages, une belle histoire pour moi, avec de doux retours souvent très positifs, alors...

Comment vont se passer les jours qui arrivent dans ce dé confinement ? personne ne le sait, nous espérons simplement du mieux, déjà au niveau du virus qu'il faut éliminer de la surface de la Terre, faire le bilan de tout, reprendre lentement, tenir, trouver des solutions là où il y a des problèmes, ne pas rechuter et passer l'été enfermés à la maison. Il nous faut y arriver, coûte que coûte, et en douceur, chacun de nous est responsable à égalité là dedans, quels que soient nos âges. On va y arriver...

Je vous souhaite un bon dé confinement, j'arrête là ce journal mais la vie continue, nous pouvons continuer à échanger, bientôt à se voir, et de toutes façons, d'autres pages arriveront par ici, d'accord ???

Je pense fort à vous toutes et tous et vous souhaite un bon retour progressif à une vie un peu plus normale.

Gardez le sourire, cultivez vos jardins, quels qu'ils soient... et vive la vie, vive vos vies.

à bientôt, après cette FIN.

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9 mai 2020 6 09 /05 /mai /2020 19:32

LES MAINS DANS LA TERRE ET LA TÊTE DANS LE VERT, BONHEUR SIMPLE

Journée tendue, un peu à côté, envie d'ailleurs, de changement, pas facile, négocier la semaine prochaine, comment ? beaucoup de questions. Partir à Bordeaux, revenir, l'histoire de 100 km à gérer. Bon, j'avoue être dans ma période gros couillon mais j'y travaille, cela ne dure pas longtemps, je ne laisse pas...

Avec Anne Marie nous ne restons pas autant de temps dans les pattes de l'autre, j'ai besoin de mes retranchements où si je ne veux voir personne, c'est très facile. Heureusement qu'il y a mon jardin d'atelier, mon travail plastique, si je me sens couillon, c'est toujours pour la même raison, il me faut être sur une pièce à créer, Adam&Eve confinés étant terminée, ce n'est pas facile, c'est implacable, il m'en faut toujours une en route. Celle pour la venue au Monde de la petite Lyra est à son début, cette nuit verra la suite, tout est prêt, j'en suis heureux. 

J'ai retrouvé mon jardin, c'était bien. Visite des troupes, impeccable à part un pied de citrouille aux feuilles bien grignotées. Dans l'ensemble, j'attendais plus de dégâts des bestioles, peut-être juste un intérêt pour les toutes jeunes pousses, pour les nouveautés dans cet espace resté en jachère pendant tant d'années, quelques friandises et puis s'en vont (pour l'instant). Dans l'ensemble tout à l'air de prendre, de s'adapter à cette terre. Les fleurs de tomates me réjouissent, qui dit fleur dit fruit. J'ai enlevé quelques gourmands et attaché les tiges aux tuteurs, allez zou les tomates !!! je compte sur vous.

Les courgettes, vite attaquées par les bestioles s'en sortent très bien maintenant, j'aperçois maintenant des promesses de fleurs, les haricots verts me donnent de nouvelles pousses et surtout, mes chers petits pois sont maintenant les rois de l'espace. Je leur ai installé des sortes de tipis, juste les structures en branches que j'avais séchées, pour que les vrilles s'accrochent et permettent à la plante de grimper. C'est beau, j'aime bien ces petites huttes. Au son du tonnerre qui gronde et de la pluie qui entame son chant monocorde, je pense que je n'aurai pas à arroser demain. Tout va bien.

Ce bon moment de solitude terrienne à m'occuper de l'espace, à le façonner au fur et à mesure, à agir sur les plantes potagères, m'a très vite rééquilibré l'énergie, j'ai maintenant cela en plus avec la pratique de mon art, et ce n'est pas rien. Un fruit du confinement pour un jour en partager les légumes.

Oui, cette période de fin mais pas vraiment, et de début mais pas complètement est assez perturbante. Encore un dimanche et nous mettrons les pieds dans l'après...

Non, je ne quitterai pas vraiment ce rendez vous, celui du journal du confinement oui, puisque le président l'a dit, je continuerai autrement, peut-être avec quelques photographies, qui sait ??? j'ai déjà écrit des centaines de pages, auparavant sur mon blog, la dernière fois étant en Guyane, je continuerai si vous voulez bien me lire.

La pluie frappe fort, le ciel rouspète, là c'est sûr mes plantes auront de quoi boire si elles résistent.

Je pense fort à vous simplement et vous retrouve demain pour la fin de celui ci. Portez vous bien encore et toujours, virus ou pas, tonnerre ou pas. Bien le bonjour chez vous.

à demain, ce serait bien.... 

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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 19:40

TIC TAC TIC TAC DIT LE COMPTE A REBOURS ACTIONNÉ PAR LE DIEU CONFINÉ

Un vendredi comme un dimanche, des moments comme en vacances mais sans le monde, de l'humeur à apéro à cette heure ci, mais en tout petit comité, une cérémonie du 08 mai devant le monument aux morts avec plus de drapeaux que de participants. Drôle de période. La journée printanière est des plus agréables, tout y est au niveau de la nature, il ne manque plus qu'un peu plus d'humanité avec qui partager, cela va arriver il parait, on va en être ivre, nous n'allons plus trop savoir comment y faire, surtout avec masques et distance requise, maladresses ? interdits ? indisciplines ? j'ai le droit, je n'ai plus le droit, nous nous préparons à re glisser dans le monde avec grand plaisir mais sans trop y toucher, au moins, des jours seront un peu plus différents que d'autres. J'entends : APERO et CIRCULATION et ACHETER, la vie va reprendre là dedans après la privation, mais là, nous rentrons dans notre dernier week end confiné, et ce n'est pas rien, même si nous avons déjà la tête à la semaine prochaine, à lundi. Lundi, tout a l'air possible, c'est la folie, on pourra tout faire, enfin, nous le croyons. Comme vous, je n'avais pas prévu d'utiliser le mot CONFINÉ et encore moins DE CONFINÉ, qui l'emploie d'habitude ? ce  verbe vient de Confins, la belle affaire, dans toutes les définitions nous retrouvons la notion de Limites, de Frontières. Quel sera le prochain verbe à appliquer ? là c'était génial, un tour de force du mec Dieu, l'absolument invisible virus qui se joue d'une planète. J'ai lu beaucoup et j'aime toujours lire des romans post apocalyptiques, le dernier que j'ai stoppé ici était Le dernier Homme de Margaret Atwood (La Servante Ecarlate), je n'avais pas prévu cela, je le reprendrai bien plus tard, il était trop bien mal tombé.

A part profiter de la vie, ici, un vendredi comme un dimanche, nous sommes quand même sortis un peu, histoire de dégourdir les pattes, un peu perturbés avec la tête déjà dans l'après mais sans trop savoir comment. Un jour férié dans une période confinée au seuil d'un dé confinement, même pas un Week end, il faut vite le vivre et le mettre derrière. J'aimerais que ce Week end soit un peu plus festif sans que ce soit le gros délire, on devrait y arriver non ??? Etre libéré est une joie mais comme ce n'est pas encore officiellement arrivé, cela crée un flottement avec beaucoup de facteurs inconnus. Un WE printanier, ça, on connait, alors, la bonne forme non ? le grand sourire , des jours meilleurs nous attendent, même s'il va falloir composer, se raisonner, ne pas tout faire et faire même autrement, il nous faut re lancer la vie, re travailler d'une autre façon. Pour nous artistes, il y a de tout, le plus dur souvent est de tenir et de gagner de quoi payer le quotidien, là il va nous falloir être fort, inventif et trouver des ruses pour vivre ces mois, il y aura de tout, à voir, à vivre, il n'y a aucune égalité là dedans, il n'y en aura jamais. Tenir et continuer, on a quand même un peu besoin de nous, de nos créations, de nos actions, de nos folies sympathiques. La vie est là et elle nous sourit, alors hop !!! pas de plainte surtout, c'est pire, nous sommes comme tout le monde, ni plus ni moins, mais soyons...

Des petits mots reçus me touchent en ce qui concerne ce journal, merci, je vais trouver une autre formule et continuer dans l'après des mots posés comme ceux là, promis, juré, dé confiné...

 

à demain encore pour finir ensemble cette histoire en 55 pages, d'accord ???

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7 mai 2020 4 07 /05 /mai /2020 19:27

EN PENSANT A L'APRES 11 MAI NOUS PENSONS ENFIN AU FUTUR, JOURNÉE PORTE OUVERTE POUR TOUT LE MONDE ? MÊME EN PRISON ???

Je crois que je n'ai pas envie que tout change du jour au lendemain, nous avons juste des permissions, un peu plus de liberté, officiellement certaines choses redeviennent possible. Moi qui vit l'instant, et qui me sens libre en général et en particulier comme là, cela me perturbe un peu, mais la semaine prochaine sur le moment ce ne sera pas un problème, je sais faire avec, tout le temps. Là, c'est comme une libération générale et presque obligatoire, à part quelques petits détails qui m'obligent à revenir chez moi à Bordeaux, ce n'est pas un grand plaisir qu m'anime, j'y passerai pour revenir ici, vers la nature, j'en ai besoin, je resterai à Bordeaux un peu plus quand je le sentirai, je sais juste que je vais pouvoir et cela me suffit. Passer une nuit ? à voir... Toute la toiture est enfin refaite à partir d'aujourd'hui, c'était bien que je n'y fus pas, cela aurait été invivable. Je prépare la pensée de passer voir où j'habite, à la base, là où j'ai toutes mes affaires, j'y mettrai les pieds, c'est comme si c'était fait.

Vite, vite, il me faut lancer une autre pièce... ou encore re travailler sur la dernière, j'y vois un espace où mes yeux s'ennuient. Le temps est magnifique et la bonne humeur est là, nous préparons un retour au salon de terrasse, l'endroit où on se pose pour partager l'apéritif, le sacro saint, il me tarde d'y voir certaines personnes qui m'ont manqué, me manquent encore. J'ai bien conscience que mon idée du futur proche est ici et que ces 2 mois loin de ma vie bordelaise ont certifié cela, je ne suis pas adepte des solutions radicales mais la séparation est annoncée, je m'y prépare sérieusement, et cette période confinée a laissé la graine pousser ici, tout est à faire maintenant, en douceur, j'ai des flashs de ma vie future par ici. Je dis depuis longtemps que je rentrerai dans les Landes, j'aime ce grand territoire, j'aime des personnes et je sens que j'y ai de belles choses à  faire, tout en continuant ma fidélité bordelaise. J'ai  une sorte de gravité sympathique dans cette conscience d'être au seuil d'un après pour un nouveau chapitre de vie, et le sourire est là, ce territoire m'attend, j'y suis prêt.

Je suis sorti voir ce qu'il se passait de l'autre côté de la route, cette route comme un passage vers mon coin nature, une nouvelle responsabilité déclenchée grâce au confinement, une sorte de poème en ode à la vie, en caresse à la Terre, cette terre que je retrouve, qui m'a longtemps manqué. J'ai visité chaque plan un à un, voir, comprendre, suivre l'affaire, toucher. Je suis parti chercher de l'eau pour arroser, bien sûr, les promesses d'orages sont restées des promesses. J'apprends vite quand les choses m'intéressent, c'est le cas là, je crois. De nouvelles pousses prometteuses, des vrilles de petits pois qui attendent leurs princes charmants en tuteurs pour grimper au ciel, des pieds de tomates aux fleurs qui pointent pour un futur charnu et juteux... et j'en passe. Tout va bien pour le jardin protégé par le monument aux morts en statue de bronze de soldat courageux, apprêté pour demain de ses drapeaux tricolores, tout va bien par là.

Des choses positives et nouvelles arrivent pour moi, je le sens, dans et pour mon travail d'artiste, pour et dans ma vie, alors, passons à la semaine prochaine, qui ouvre vers l'après.

Il faudra bien sûr faire attention à ce pourquoi nous sommes entre parenthèses, il va falloir apprendre à nous retrouver d'une autre manière pour retoucher plus tard au naturel. La vie est belle et si précieuse, faisons ce qu'il faut pour qu'elle existe encore comme cela... et les pessimistes resteront pessimistes, comme les éternels optimistes dont je fais partie resteront optimistes. Portez vous bien, on se voit bientôt non ???

à demain, le compte à rebours des mots est entamé, mais pas la possibilité du partage.

Je pense fort à vous, je me prépare à faire le deuil de ce journal, ce n'est pas rien pour moi, ce rendez vous...

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6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 19:24

LA VRAIE VIE EST DEHORS, CONFINONS NOUS DEVANT LA PORTE

Quand le temps est au beau fixe, les cœurs sont plus légers et joyeux, cela fait toute la différence, et sortir ne serait ce que dans la rue, pour discuter, se voir, refaire le monde et dire 3 bêtises, nous laisse un peu oublier notre période d'enfermement obligatoire. L'annonce du déconfinement post 11 mai qui arrive, se fait vraiment ressentir à tous les niveaux, relâchement nécessaire et inévitable, danger pas danger, c'est à chacun de nous, adultes responsables à jauger la chose. Ce magnifique beau temps nous aide à voir un temps dégagé, peut-être plus souriant. Ici, très peu de monde, les mêmes, surtout ceux de la rue, presque comme si nous vivions ensemble dans une très longue demeure, d'un bout à l'autre de la rue bastide. La vie reprend un peu, j'en suis heureux... la bande sonore de l'histoire est dans l'oiseau, dialogue de piafs.

Nous avons reçu par la poste ce matin de nouveaux masques et un livre, envoyés gracieusement par M.&M., bonne surprise, j'ai reçu un cd également, des choses bien banales en temps normal, mais là, avant d'être un peu plus en face de l'autre, un peu de magie simple. Masqués, nous sommes partis à Saint Sever faire quelques emplettes, le grand voyage, ma deuxième sortie masqué, petit à petit je vais devoir m'habituer à ce morceau de tissu sur le nez, sans trop abuser. Les temps futurs seront masqués en société. Il est sûr qu'il faudra attendre pour aller sur les plages longtemps à plusieurs, les traces de bronzages laisseront à désirer. Oulàlà, je vous dis, ça sent le déconfinement, je n'entends parler que de cela, c'est normal en même temps, après tout ce temps, mais ne soyons pas des sauvages comme nous pouvons l'être parfois, ne pas aller trop vite, sinon, tous à la maison, et dans ce cas, l'été risque de ne pas être des plus joyeux...

Je n'ai pas eu mon fixatif pour la dernière, j'attendrai pour aller à Mont de Marsan, je rêvais de matériel nouveau, j'en ai un peu, c'est déjà cela, tout est par UN PEU, cela dépasse le presque rien. Adam&Eve confinés est sûrement terminé dans ce premier état, une fois passée au fixatif, je saurais réellement. Je vais lancer autre chose, peut-être les pièces sur disques, envie de changement... plusieurs pistes s'offrent à moi, une seule suffira.

Cette nuit j'ai pulvérisé de la glu végétale sur la partie basse du tronc de mon citronnier chéri, les fourmis sont enfin stoppées dans leur carnage des fleurs. Le pauvre, il est temps qu'il se remette bien, je veille... et apprends, il y a toujours des solutions à tout, à presque tout plutôt. Demain j'irai au jardin continuer le projet, quand je commence quelque chose j'ai tendance à aller jusqu'au bout, sinon cela ne m'intéresse pas, d'entrée.

C'est comme ce journal que j'écris là, commencé dès le premier jour du confinement, et qui impose naturellement une fin. Je respecte ce qui s'impose à moi, toujours et sans soucis, je sais que dimanche 10, page 55, j'arrêterai ce plaisir d'écrire, de dire, de me faire lire. Je me libérerai aussi de cette sorte de devoir qui s'est imposé à moi naturellement. Pour accompagner le mouvement de l'histoire, il me faudra passer à autre chose, ponctuer par un mot FIN, j'espère qu'il n'y aura pas de reprise tout de suite ou jamais. Ecrire reviendra, c'est sûr, je vais en profiter d'une autre façon, toujours à la première personne mais pour autre chose.

Portez vous bien, encore et toujours, virus ou pas. J'espère vous voir en face bientôt, port du masque obligatoire, comme sur les chantiers avec le casque, mais dans le chantier de la vie, un temps.

à demain encore, d'accord ????

 

 

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5 mai 2020 2 05 /05 /mai /2020 19:33

SI LE BONHEUR EST DANS L'APRES , C'EST GRACE A LA PETITE SUÉE

J'en reviens et je l'ai eu ma petite suée de l'après, comme j'aime l'avoir, surtout par un temps si clément, comme une belle journée de printemps. Cette nuit attendait un orage des plus terribles, l'arnaque oui, 2 éclairs et 3 gouttes avec 1 grondement pour faire plaisir, les fins du Monde annoncées ne sont plus ce qu'elles étaient, tant pis. Dans le jardin, aucun dégât, la terre et ses amies végétales ont soif mais tout va bien. Inspection des troupes par sillons, par variétés potagères, à part quelques feuilles qui ont servi de repas à certaines bestioles, l’impôt à payer bien sûr, je m'y attendais, je suis assez fier de leurs prises de position positives. Je repère les nouvelles feuilles, les tendres qui arrivent et j'espère que celles ci arriveront à maturité, je les ai à l'oeil. J'ai installé des tuteurs aux pieds de tomates, aux 3 variétés, je compte beaucoup sur elles, à l'origine j'ai lancé ce projet potager dans la perspective de futures salades pour l'été, j'y arriverai et je sais un peu plus comment faire, avec elles. C'est tellement généreux et beau un pied de tomates qui fournit, j'ai 3 variétés différentes, j'en mettrai une 4ème, j'ai encore le temps.

Au jardin, mon meilleur ami depuis le début est un outil que je manie assez facilement et avec beaucoup de plaisir, il s'agit de la Serfouette à main panne et langue, son nom est déjà un poème, genre Haïku. J'utilise surtout la Langue, c'est normal pour un homme de parole. Aujourd'hui j'ai dégagé l'espace envahi autour de l'espace cucurbitacien, pour aérer, mettre à distance les bestioles et, je verrai bien si ça marche, coucher dans les sillons, des branches de bourrache, sur les conseils de l'Amichel. Je l'entends encore me dire : " Pascal, la bourrache à plein de poils piquants et les limaces et les escargots n'aiment pas du tout ça", alors j'essaie. D'ailleurs je vais rafraichir un peu l'espace, à force de laisser faire, ce n'est plus agréable, c'est un double jardin potager quand même, et la bourrache si belle en fleurs et si utile pour les abeilles, commence à avoir triste mine, j'ai du travail, et ma serfouette est collée à ma main gauche, et j'y vais, penché vers la terre, et je remue, soulève, aplanis, casse la motte, étale, me relève et regarde l'avancée, le sourire en coin. Tout va bien là-bas, ça pousse...

Demain, l'amie Michelle du bout de la rue me ramène des fournitures manquantes à acheter à  Mont de Marsan, notamment du fixatif et des gouges pour graver dans mes disques en celluloïd, j'ai une idée technique qui me chatouille, il me faut essayer, mon matériel étant chez moi à Bordeaux. Des amis, la vie, tout va, tout reviendra avec patience et entraide.

Adam&Eve confinés me réclame une nuit d'ajustement, surtout côté hirondelles, je m'attends à être tout con, histoire de bon moment et d'inspiration, ça devrait aller.

Mon ami Lulu (Eric) m'a téléphoné, joie et bel échange, simple, j'étais au jardin, moment de bonheur. Lulu et moi sommes amis depuis 54 ans, depuis la maternelle, nous nous sommes toujours suivis, même jusqu'à Bordeaux, nous sommes le frère que nous n'avons pas eu l'un pour l'autre et ce sera toujours ainsi. C'est précieux un ami depuis si longtemps. un ami à vie.

50 jours, 50 pages, un chiffre tout rond d'anniversaire, je m’arrêterai à un multiple de 5, mon fétiche qui ponctue mes choix dans la vie avec le 4, encore 5 jours, c'est sûr. Des soirs, juste avant de m'y mettre, je pense ne rien avoir à dire, à écrire, il ne se passe pas forcément quelque chose d'extraordinaire, mais de m'y mettre et lâcher, agir sur les mots, laisser la pensée dérouler son tapis et trouver l'extra dans l'ordinaire, me plait bien, j'aime ce moment.... là, je m'adresse simplement à l'Autre, c'est ma motivation qui crée du lien sympathique, sans autres prétentions.

Encore du temps à passer avec ce virus, partout, autour de moi, en parlant de la semaine prochaine, j'entends une libération frénétique, moi je fais partie de ceux qui n'ont pas peur, depuis le début, mais qui iront prudemment et surement dans le futur avec le Monde vivant humain, avec patience, lentement, je ne vais pas me jeter dans la foule, elle est bien où elle est, j'irai du côté de la vie en suivant mon instinct, et il me dit : tranquille, pas de folie, vas y petit à petit, tu n'es pas enfermé, tu n'as pas à vouloir être libéré. Restons prudents et bien vivants...

à demain pour continuer l'aventure ??? moi je serai là. Portez vous bien. Des fois je me dis que je serai heureux si j'ai quelques légumes plantés dans cette période que je pourrai partager avec certain(e)s de vous, c'est un désir en tous cas.

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 19:35

CETTE NUIT C'EST LA FIN DU MONDE ICI MAIS C'EST PAS GRAVE, ON EST CONFINÉS

Quelle belle journée aujourd'hui, quelle lourde journée aussi, presque 37° dehors, une température de corps normal. Je suis resté dans le périmètre habité, pas besoin de traîner ma carcasse en pleine forme hors des frontières d'ici. Ce matin, pas d'escargot dans le citronnier, je reconnais que le marc de café est un bon répulsif pour les hermaphrodites, c'est déjà ça. En ce qui concerne l'armée de fourmis, il me faudra attendre la glu, je ne doute pas de son efficacité, et au moins je les verrais, je n'ai aucun état d'âme dans cette idée, il en reste quelques milliards sur Terre, et des bien pires que celles là. Je me souviens des dégâts causés par les fourmis manioc en Guyane où il ne reste plus rien de végétal sur leur passage, tu sais d'où elles viennent et où elles vont tout de suite, portant leurs énormes morceaux de feuilles sur le dos. Des colonies entières, en rangs bien ordonnés, elles découpent tout sur leurs passages, un vrai fléau.

Anne Marie a repris sa classe virtuelle sur l'ordinateur et je vois aux appels téléphoniques "que ça bataille sec" pour la préparation de la future classe la semaine prochaine, post 11 mai, un moment important à gérer avec beaucoup de facteurs inconnus et de contradictions. Il faut bien essayer quelque chose, de toutes façons, quelles que soient les reprises du travail en groupe, ce ne sera pas idéal et même maladroit. A la maison, confinés, on trouve ses marques et il ne tient qu'à nous pour que tout se passe bien, pas de distance ni de masques obligatoires. Moi, dans ma vie, si je ne veux côtoyer personne pendant plusieurs jours, ce n'est pas un problème. C'est plutôt si je veux côtoyer que ça le devient, mais aucune obligation, c'est déjà ça. En résidence d'artiste, à part pour faire quelques courses, j'ai pu rester dans mon périmètre pendant des semaines, des mois, à juste faire ce que j'avais à faire, vivre en créant la nuit, comme là, mais on est 2 et cela se passe très bien, l'instit. et l'artiste confinés, un peu décalés, mais comme d'habitude si on me pratique.

Petites pensées pour les nouvelles habitantes de la parcelle de l'autre côté de la route, j'espère que la tempête annoncée ne fera pas trop de dégâts, enfin, elle fera ce qu'elle voudra, je ferai avec demain. J'ai une tendance à aimer ces mouvements du temps turbulent, orages, éclairs, tonnerres etc..., enfin, à l'intérieur quand même, j'ai souvent comme là une énergie monstrueuse. J'ai déjà imaginé avoir la possibilité d'une tour protégée au toit de verre, entourée de vitres épaisses, et vivre là l'orage et ses éclairs comme un spectacle, j'aime ça, cela me grise.

Je fignole encore mon Adam&Eve confinés, là c'est sûr, la touche finale sur le cadre est pour cette nuit. Pour ne pas être trop couillon longtemps, en manque de supports et de participante à l'ombre portée, je viens de sacrifier pour la bonne cause, 2 pièces que j'avais ramenées ici pour mon expo, remplacées au dernier moment pour l'accrochage. Frotter à l'éponge, encore et encore pour enlever la couche colorée, frotter pour modifier tout en gardant les belles ombres portées de Lôline ( son prénom japonais veut dire : le son des pierres précieuses que l'on passe d'une main dans l'autre. J'aime cela). Les 2 Lôline vont trouver une autre organisation, elles datent de 2003, je les retrouve 17 ans après pour une nouvelle aventure, un nouveau voyage. Je n'avais pas prévu cela mais j'en suis terriblement heureux, comme une grosse dose de liberté qui me permet de voir plus loin, un peu plus loin 2 fois, et ça c'est bon.

J'ose dire que je me sens en grande forme en cette période, je sais tout le reste et continue à penser à ceux qui sont en difficultés, je les aiderais bien si je pouvais, directement. J'entretiens mon jardin personnel, cela n'a rien d'extraordinaire, j'espère que vous savez faire cela aussi. Tout en étant seul, je me sens avec vous sur la grosse boule Terre, le grand jardin. Portez vous bien et restons groupés par la pensée, et je n'arrête pas de le dire, de l'écrire, patience et sourires, on y arrive petit à petit...

Demain c'est 50, quelle folie, une sorte d'anniversaire que je voudrais différent, mais demain n'est pas encore.

50, ça vous tente ???

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